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Les récoltes sont analysées depuis 2004 : blé en 2004 et 2006, maïs en 2005. Les concentrations en CTO dans les grains sont présentées dans la Figure 1.

Figure 1. Concentrations en CTO (µg/kg MS) dans le blé de 2004 et le maïs de 2005 (n=4, 4 parcelles par traitement). NAP = naphtalène, LQ = limite de quantification (1 µg/kg MS pour NAP et 100µg/kg MS pour NP). Les PCB ne sont détectés ni dans le blé ni dans le maïs.

Les concentrations moyennes dans les 3 récoltes (2 blés et 1 maïs) sont de 840 µg/kg MS pour le DIBP,690 µg/kg MS pour les LAS, 180 µg/kg MS pour le DEHP, 100 µg/kg MS pour le DBP et 1 µg/kg MS pour le NAP. Le nonylphénol (NP), n'est détecté qu'une année dans le blé (2004), à près de 100 µg/kg MS qui est la limite de quantification. Les PCBs ne sont jamais détectés dans les récoltes (<1 µg/kg MS). Le blé présente des concentrations supérieures au maïs.
Aucun effet de l'apport des PRO n'est visible dans les récoltes. De plus, les concentrations des récoltes ne sont pas en lien avec les concentrations de CTO dans le sol : les CTO les plus abondants dans le sol, ne sont pas les plus abondants dans les récoltes (ex. HAP). Les CTO dans les plantes pourraient provenir d'autres sources que le sol ou les PRO, comme l'atmosphère ou les produits phytosanitaires. Une campagne d'analyse des produits phytosanitaire est menée afin de vérifier cette hypothèse. Pour déterminer l'impact des retombées atmosphériques, il faudrait mettre en place un suivi des retombées atmosphériques sèches et humides.
Les concentrations mesurées sont inférieures aux limites ou recommandations pour les denrées alimentaires.