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Analyse par TTGE

Comme pour les bactéries, aucune différence n'est observée entre les traitements lors du prélèvement P1. Par contre, 2 mois après l'épandage (P2), le traitement OMR se distingue légèrement des traitements DVB et témoins (avec ou sans fertilisation azotée). Cet effet est momentané car 7 mois après l'épandage (P3), plus aucun effet n'apparaît, ce qui est confirmé en P4 et P5. En revanche pour P6, le traitement DVB semble se différencier des autres traitements. Enfin pour P7, aucune discrimination dans la structure des communautés fongiques ne s'observe entre les traitements, même si les traitements DVB et OMR ont tendance à se différencier des traitements témoins.
L'analyse en compostantes principales de l'ensemble des données de tous les traitements et de tous les prélèvements fait apparaître une évolution temporelle de la structure des communautés fongiques (Figure 1). Ainsi on note par rapport à P1, un déplacement de l'ellipse vers la droite suite à l'épandage (P2), puis un regroupement des ellipses correspondant aux échantillons de 2005 (P3, P4, P5), ensuite une discrimination progressive des ellipses (entre P4, P5 et P6) vers les échantillons de 2006, avec cette fois un effet moins net du nouvel épandage (P7 par rapport à P6).
L'effet des amendements étant faible, les évolutions temporelles pourraient être influencées par d'autres paramètres tels que les conditions climatiques ou le type de culture.

Figure 1. Analyse en composantes principales de la structure de la communauté de champignons mycorrhiziens du sol, regroupant les données de tous les traitements et de tous les prélèvements.

Analyse par T-RFLP

L'analyse ne met en évidence aucun effet des traitements mais un effet temporel qui confirme les résultats obtenus par TTGE (Figure 2).

Figure 2. Analyse en composantes principales de la structure des communautés de champignons mycorrhiziens du sol, regroupant les données de tous les traitements et de tous les prélèvements.