Contaminants environnementaux

Contaminants environnementaux issus de nos systèmes alimentaires et santé

Axe 2

Les modes de production et de transformation peuvent avoir des impacts environnementaux qui affectent la santé humaine, via l’exposition des populations à divers contaminants émis dans l’air, l’eau ou le sol. Ces impacts environnementaux peuvent influer sur la santé des écosystèmes et en retour, avoir des effets sur la santé humaine par la dégradation des régulations écosystémiques et ses conséquences sur les modes de production, les caractéristiques des produits, ou encore la diffusion de pathogènes.

Objectifs

SYALSA étudie la compréhension des mécanismes et la mise en relation des modèles et bases de données à 3 niveaux :

  • la caractérisation des flux de contaminants dans les différents compartiments (plante, animal, eau, air, sol) induits par les pratiques agricoles et de transformation alimentaire ;
  • les relations entre ces flux de contaminants et les expositions auxquelles sont soumis divers types de populations - agriculteurs, populations résidentes, populations sensibles (par exemple, femmes enceintes) ou la population générale,
  • la caractérisation et la quantification des impacts de santé associés à ces expositions, en renforçant nos connaissances sur les voies d’exposition particulièrement impliquées dans l’exposition environnementale (inhalation, cutanée).

Dans ce dossier

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Le projet vise à évaluer comment les changements alimentaires réduisant l’exposition à la chlordécone impacteraient à la fois l’amont (systèmes de cultures) et l’aval (qualité nutritionnelle et coût du régime) jusqu’à la quantification des impacts de santé.
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Ce consortium doit permettre de créer une dynamique de partage des connaissances, d’approches, d’outils d’évaluation et des dispositifs d’expérimentation pour traiter le continuum production – pratiques agronomiques – devenir et transferts des contaminants – impacts sanitaires.
Le projet propose d’explorer comment un socio-pathosystème traverse des systèmes alimentaires (« filières » charcuterie, animaux filtreurs), par une approche intégrative qui croise une perspective « horizontale » (le pathogène entre les élevages et le milieu) et une perspective « verticale » (le pathogène dans la chaine alimentaire).
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Le projet se propose d’évaluer l’occurrence de contaminants et résidus d’intérêt accumulés dans les fourrages et potentiellement ingérés par les animaux dans deux systèmes de production innovants en élevage ovin d’Ile de France : le pâturage sur des dérobées en interculture de céréales et l’écopâturage (pâturage de zones difficiles d’accès, bords de routes/autoroutes, pâturage de parcs en ville).
Ce projet ambitionne d’établir une preuve de concept de l’intérêt des approches intégratives de phénotypage analytique combinées à des outils statistiques multivariés pour explorer les habitudes alimentaires des mères analysées dans toute leur complexité et étudier leurs impacts sur les relations nutriments-contaminants-microbiote dans le lait maternel et par voie de conséquence sur la santé de l’enfant en prenant en compte les systèmes alimentaires en amont de ce paradigme.
Le projet vise à formuler un nouveau type d’aliment garantissant un faible taux de néoformés toxiques produits à la cuisson et un apport en protéines et nutriments essentiels.
Le projet vise à déterminer quelle amplitude d’accroissement de la part des légumineuses (et lesquelles) dans notre alimentation est possible en France et quelles sont les conséquences de cette augmentation de la consommation des légumineuses sur les flux microbiens.
Le projet propose d’étudier les mécanismes toxicologiques associés à une exposition aux produits phytopharmaceutiques par inhalation dans un contexte viticole.

Date de modification : 16 juin 2023 | Date de création : 29 avril 2021 | Rédaction : CG