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Les aliments végétaux ultra-transformés (AVU) ont émergé dans les supermarchés ces dernières années. Bien qu’ils aient pour cible des populations souhaitant réduire/supprimer les produits carnés de leur alimentation, le profil des consommateurs d’AVU reste encore méconnu. Des études épidémiologiques suggèrent un lien entre une consommation riche en aliments ultra-transformés et le risque de développer des maladies chroniques, mais peu d’études s’intéressent spécifiquement aux AVU, et encore moins à leur impact environnemental, un des enjeux actuels des questions autour de l’alimentation. La complexité de ces nouvelles matrices alimentaires nous interroge sur la biodisponibilité des nutriments, la présence d’additifs et de composés néoformés qui pourraient impacter la santé humaine. Des périodes de la vie comme la petite enfance, la grossesse ou la vieillesse sont des périodes critiques qui requièrent des apports nutritionnels adaptés et sont peut-être incompatibles avec une consommation importante d’AVU.

Ces nouveaux aliments intéressent fortement notre unité de recherche spécialisée sur l’effet santé de l’alimentation, en particulier pendant la période vulnérable des 1000 premiers jours puisque nous étudions les conséquences de l’alimentation et les désordres métaboliques sur la mère et son futur enfant. Nous avons monté un consortium d’une quinzaine d’unité de recherche mais aussi de structures travaillant avec des filières et d’agences sur l’environnement avec qui nous échangeons et débattons afin d’enrichir les connaissances pour l’appui et l’expertise en nutrition, santé publique et santé environnementale pour les questions relatives à la consommation des AVU dans le cadre d’une alimentation équilibrée et durable.

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Pour s'inscrire : https://js.univ-nantes.fr/colloques/les-nouveaux-aliments-vegetaux-ultra-transformes-de-la-ferme-a-la-fourchette