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L’embryon a été visualisé in vivo dans son micro-environnement grâce à la technique de micro-échographie. Guidés par ces images, il a été possible de ponctionner le liquide blastocoelique contenu dans l'embryon ainsi que le liquide utérin à proximité immédiate du même embryon. La composition de ces deux fluides prélevés in vivo a été déterminée par spectroscopie par résonance magnétique nucléaire. L’identification des métabolites a mis en évidence des différences de composition selon le fluide et suggère une régulation locale de la composition du liquide utérin. Cette analyse simultanée des fluides blastocoeliques et utérins collectés in vivo au moment de l'implantation n'avait jamais été réalisée chez les mammifères. Les nouvelles connaissances apportées permettront de mieux comprendre la relation entre l'embryon et son environnement local à une période critique du développement et pourront contribuer au développement de nouveaux milieux pour développer des embryons in vitro dans le cadre de l'amélioration de la fertilité.

• Contact : sophie.calderai(at)inrae.fr