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Réutiliser les eaux des villes est une pratique déjà ancienne et largement répandue dans le monde, témoignant de son évolution au cours du temps au gré des avancées technologiques et des enjeux à relever (sanitaires, environnementaux, disponibilité en eau, etc.) construits par les sociétés. A partir des années 1960, l’idée de « réutiliser » les eaux en sortie de station d’épuration fait l’objet de « success stories » (e.g. Singapour, Windhoek) et bénéficie d’un regain d’intérêt notamment dans les pays européens (comme l’illustre la réglementation Européenne sur l’utilisation des eaux usées traitées pour un usage d’irrigation).

Dans cet axe « acteurs », nous nous intéressons aux dimensions sociotechniques de la REUT et à la manière dont le renouvellement de l’utilisation des effluents nous renseigne sur le rapport de nos sociétés à l’eau et à ses objets techniques.

Cet axe regroupe plusieurs disciplines : sociologie, économie, géographie, ingénierie de la participation, sciences de l'information et de la communication.

Exemples de thèmes traités :

-        Reconfigurations de l’accès à l’eau et jeux d’acteurs (partage, inégalités, gestion de l’eau)

-        Représentations sociales des acteurs (consommateurs, agriculteurs, élus, etc.) sur les eaux usées traitées et leur acceptabilité

-        Mutation du cadre réglementaire de la pratique de REUT et production de connaissances scientifiques

-        Consentement à payer des usagers (directs et indirects)

-        La « promesse technologique » de la REUT : étude des attentes, des motivations et des intérêts des acteurs engagés à des échelles locales et globales

-        « Jeu sérieux » et concertation autour de la REUT comme projet de territoire

Contact : Anne-Laure Collard et Marielle Montginoul (cf. coordonnées sur la page de contact)