• Deux Voies agricoles testées
  • d’une part des systèmes mobilisant le travail du sol comme levier d’action (labour occasionnel, faux-semis, désherbage mécanique), issues de l'agriculture intégrée et/ou de l'agriculture biologique
  • d’autre part des systèmes sans travail du sol en semis direct sous couvert (sans glyphosate) suivant les principes de l’agriculture de conservation (non travail du sol, couverture des sol, rotation de cultures)

L’exploration de ces deux stratégies différentes est justifiée par le fait que chacune mobilise des principes de l’agroécologie et pourrait s’avérer pertinente en fonction des contextes. Elles doivent être explorées en rupture (faible usage d’intrants), testées et évaluées.

• Augmenter la diversité végétale cultivée temporellement et spatialement

Une place importante sera accordée à la diversité végétale cultivée, et ceci à différentes échelles :

• • par la diversification temporelle des successions culturales (et donc des assolements),
  • mais aussi par la diversité spatiale intra-parcellaire : couverts végétaux d’interculture plurispécifiques, culture en mélanges de variétés, en mélange d’espèces et utilisation de plantes de services en plein champ ou en bordure (par exemple, lin ou féverole en plante de services en culture de colza pour réduire la compétition des adventices, perturber les insectes ravageurs du colza).

Des infrastructures agroécologiques seront implantées sur des surfaces dédiées : bandes enherbées, bandes fleuries, haies arbustives plurispécifiques, arbres isolés, afin de favoriser des rapaces, des auxiliaires et les pollinisateurs.