OSCAR

  

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Projet ANR dans le cadre du programme AGROBIOSPERE
Agrobiosphere

Projet ANR OSCAR

Sous-titre edito

Présentation du projet

Outil de Simulation Cartographique à l’echelle du paysage agricole du Risque acarologique
A partir de l'analyse des variations observées à l'échelle du paysage de l'abondance des tiques, de leurs hôtes et de la prévalence de 3 agents pathogènes, le projet OSCAR a pour objectif d'établir des cartes de risque acarologique (densité de tiques infectées) dans différents paysages simulés.

Comprendre le rôle du paysage sur l'épidémiologie des maladies à tiques
Dans les paysages agricoles où l'élevage bovin occupe une surface importante, les pâtures jouxtent des écosystèmes naturels variés fréquentés par une faune sauvage diversifiée qui partage avec les bovins de nombreux agents pathogènes communs. Même en l'absence de contact direct entre eux, le passage d'agents pathogènes est possible via des vecteurs communs comme les tiques, considérées comme les principaux vecteurs de maladies en Europe, notamment pour leur rôle en santé humaine (maladie de Lyme). Elles transmettent aussi de nombreux agents pathogènes aux bovins. Par ailleurs, ces paysages évoluent notamment sous l'action des changements globaux et plus particulièrement des changements d'utilisation des terres. Le projet OSCAR a pour objectif d'explorer les conséquences de ces changements à l'échelle du paysage sur le risque acarologique (densité de tiques infectées) à travers un outil de simulation cartographique basé sur un modèle spatialisé de dynamique des populations de tiques.

Des études de terrain combinées à des investigations au laboratoire
Des échantillonnages sont réalisés dans 24 sites de prélèvements situés dans 4 secteurs paysagers différents de chacune des deux zones ateliers étudiées (Zone Atelier Armorique [ZA]et Vallons et Coteaux de Gascogne [VG]). Pour estimer leur densité et rechercher les agents pathogènes hébergés, (1) les tiques sont collectées par la « méthode du drap » qui consiste à traine un morceau de tissu blanc sur la végétation et (2) les micromammifères sont capturés dans des pièges à bascule disposant d’une chambre dortoir avec appât. Enfin, les mouvements des chevreuils dans le paysage sont estimés grâce à des colliers GPS qui sont posés sur des animaux capturés à l’aide de lignes de filets disposés sur plusieurs centaines de mètres. Les agents pathogènes (Anaplasma spp, Borrelia spp et Babesia spp) sont recherchés grâce à des outils de biologie moléculaire à partir d’extraits d’ADN issus de tiques ou de prélèvements sanguins réalisés sur les mammifères capturés.

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