En savoir plus

A propos des cookies

Qu’est-ce qu’un « cookie » ?

Un "cookie" est une suite d'informations, généralement de petite taille et identifié par un nom, qui peut être transmis à votre navigateur par un site web sur lequel vous vous connectez. Votre navigateur web le conservera pendant une certaine durée, et le renverra au serveur web chaque fois que vous vous y re-connecterez.

Différents types de cookies sont déposés sur les sites :

  • Cookies strictement nécessaires au bon fonctionnement du site
  • Cookies déposés par des sites tiers pour améliorer l’interactivité du site, pour collecter des statistiques

> En savoir plus sur les cookies et leur fonctionnement

Les différents types de cookies déposés sur ce site

Cookies strictement nécessaires au site pour fonctionner

Ces cookies permettent aux services principaux du site de fonctionner de manière optimale. Vous pouvez techniquement les bloquer en utilisant les paramètres de votre navigateur mais votre expérience sur le site risque d’être dégradée.

Par ailleurs, vous avez la possibilité de vous opposer à l’utilisation des traceurs de mesure d’audience strictement nécessaires au fonctionnement et aux opérations d’administration courante du site web dans la fenêtre de gestion des cookies accessible via le lien situé dans le pied de page du site.

Cookies techniques

Nom du cookie

Finalité

Durée de conservation

Cookies de sessions CAS et PHP

Identifiants de connexion, sécurisation de session

Session

Tarteaucitron

Sauvegarde vos choix en matière de consentement des cookies

12 mois

Cookies de mesure d’audience (AT Internet)

Nom du cookie

Finalité

Durée de conservation

atid

Tracer le parcours du visiteur afin d’établir les statistiques de visites.

13 mois

atuserid

Stocker l'ID anonyme du visiteur qui se lance dès la première visite du site

13 mois

atidvisitor

Recenser les numsites (identifiants unique d'un site) vus par le visiteur et stockage des identifiants du visiteur.

13 mois

À propos de l’outil de mesure d’audience AT Internet :

L’outil de mesure d’audience Analytics d’AT Internet est déployé sur ce site afin d’obtenir des informations sur la navigation des visiteurs et d’en améliorer l’usage.

L‘autorité française de protection des données (CNIL) a accordé une exemption au cookie Web Analytics d’AT Internet. Cet outil est ainsi dispensé du recueil du consentement de l’internaute en ce qui concerne le dépôt des cookies analytics. Cependant vous pouvez refuser le dépôt de ces cookies via le panneau de gestion des cookies.

À savoir :

  • Les données collectées ne sont pas recoupées avec d’autres traitements
  • Le cookie déposé sert uniquement à la production de statistiques anonymes
  • Le cookie ne permet pas de suivre la navigation de l’internaute sur d’autres sites.

Cookies tiers destinés à améliorer l’interactivité du site

Ce site s’appuie sur certains services fournis par des tiers qui permettent :

  • de proposer des contenus interactifs ;
  • d’améliorer la convivialité et de faciliter le partage de contenu sur les réseaux sociaux ;
  • de visionner directement sur notre site des vidéos et présentations animées ;
  • de protéger les entrées des formulaires contre les robots ;
  • de surveiller les performances du site.

Ces tiers collecteront et utiliseront vos données de navigation pour des finalités qui leur sont propres.

Accepter ou refuser les cookies : comment faire ?

Lorsque vous débutez votre navigation sur un site eZpublish, l’apparition du bandeau « cookies » vous permet d’accepter ou de refuser tous les cookies que nous utilisons. Ce bandeau s’affichera tant que vous n’aurez pas effectué de choix même si vous naviguez sur une autre page du site.

Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur le lien « Gestion des cookies ».

Vous pouvez gérer ces cookies au niveau de votre navigateur. Voici les procédures à suivre :

Firefox ; Chrome ; Explorer ; Safari ; Opera

Pour obtenir plus d’informations concernant les cookies que nous utilisons, vous pouvez vous adresser au Déléguée Informatique et Libertés de INRAE par email à cil-dpo@inrae.fr ou par courrier à :

INRAE
24, chemin de Borde Rouge –Auzeville – CS52627
31326 Castanet Tolosan cedex - France

Dernière mise à jour : Mai 2021

Menu Logo Réseau Nacre

Réseau NACRe - Réseau Nutrition Activité physique Cancer Recherche

Réseau NACRe

Prévenir la dénutrition au cours du cancer et son traitement

Une des complications fréquentes des cancers et de leurs traitements est la dénutrition. Une dénutrition peut gêner ou empêcher le traitement. A pathologie égale, un patient dénutri a un risque de mortalité plus important qu'un patient non dénutri. C'est pourquoi la dénutrition doit être prévenue et traitée.

1. Définition de la dénutrition

Une personne est dénutrie lorsqu’il y a un déséquilibre prolongé entre les apports et les dépenses énergétiques. Une perte de poids supérieure à 5 % du poids habituel en un mois, ou supérieure à 10 % du poids habituel en six mois est considérée comme importante et anormale. C’est surtout du muscle que l’on perd et on peut être dénutri même si on a une surcharge pondérale. La dénutrition est d’autant plus grave que le poids de départ est bas et que la perte de poids est rapide et importante.

2. Evaluation de l’état nutritionnel d’un malade atteint de cancer et diagnostic de dénutrition 

L’évaluation nutritionnelle doit être intégrée au dispositif d’annonce. Selon le résultat de cette évaluation et le traitement oncologique programmé, une consultation spécialisée sera demandée. Il est recommandé de peser le patient à chaque visite et de tracer dans le dossier l’évolution de la perte de poids. L’évaluation nutritionnelle du patient atteint de cancer comprend aussi le calcul de l’indice de masse corporelle, qui cependant, ne doit pas être utilisé seul par manque de sensibilité et de spécificité.
La réduction des ingesta est un facteur majeur de dénutrition dans le cadre du cancer. L’évaluation systématique des ingesta est recommandée au minimum à l’aide d’une échelle analogique et au mieux par une consultation diététique.

3. Prévalence de la dénutrition pendant le cancer

La dénutrition est une des complications fréquentes des cancers, en particulier des cancers digestifs (bouche, gorge, œsophage, estomac, côlon), et des traitements appliqués aux cancers digestifs (radiothérapie, chirurgie).

La prévalence de la dénutrition, tous cancers confondus, est de l’ordre de 40 %. Dans le cas des cancers des voies aérodigestives, 60 à 90 % des patients sont dénutris. Chez les patients de plus de 70 ans, une dénutrition modérée ou sévère est observée dans 60 % des cas.

4. Causes de la dénutrition

Plusieurs facteurs participent à la dénutrition :

  • une augmentation des dépenses énergétiques due aux perturbations du fonctionnement des cellules et à l’inflammation induite par la tumeur ;
  • une réduction des apports alimentaires en raison d’une perte d’appétit (anorexie) liée aux réactions inflammatoires, ou de troubles du goût et de la consommation alimentaire pendant les traitements. 

5. Risques associés à la dénutrition pendant le cancer

La dénutrition peut conduire à une dégradation de l’état général, s’accompagnant d’une maigreur importante due à une perte de graisse et surtout de muscle (cachexie). Elle empêche l’organisme de fonctionner normalement (muscles, cerveau, défenses contre les infections, cicatrisation…). Elle altère la qualité de vie.

La dénutrition peut gêner ou empêcher le traitement. Elle augmente la toxicité des traitements et le risque de complications postopératoires. Elle est associée à une durée d’hospitalisation plus longue [1].Pour un même cancer au même stade, un patient dénutri a un risque de mortalité plus important qu’un patient non dénutri. La dénutrition serait directement responsable du décès des patients atteints de cancers, dans 5 à 25 %  des cas [2].C’est pourquoi la dénutrition doit être prévenue et traitée.

6. Prévenir la dénutrition

En prévision d’un traitement susceptible de faire maigrir, la personne malade doit surveiller son poids et adapter son alimentation. Dans les moments où l’alimentation est plus facile, il est conseillé de manger tout ce dont on a envie, de se faire plaisir et surtout de profiter des périodes sans trouble pour  « faire des réserves » si l’on a commencé à perdre du poids. Une alimentation variée, hyperprotéique et hypercalorique contribue à prévenir ou traiter la dénutrition.

Pour le patient atteint de cancer, les besoins protéino-énergétiques totaux sont environ de 25 à 30 kcal/kg par jour en périopératoire et de 30 à 35 kcal/kg par jour en oncologie médicale. Les besoins en protéines sont de 1,2 à 1,5g/kg de protéines par jour.

Le patient peut demander au cancérologue de bénéficier d’un conseil diététique personnalisé par l’un des différents professionnels impliqués dans la prise en charge nutritionnelle.

Même pendant la maladie, l’activité physique est primordiale car elle entretient la faim, elle favorise le maintien de la force musculaire, réduit la sensation de fatigue et améliore la qualité de vie. En cas de fatigue, se reposer n’est pas un bon conseil, il faut essayer de maintenir une activité régulière (par exemple marcher à son rythme, selon ses capacités une à deux fois par jour).

Prévenir la dénutrition permet souvent d’éviter une nutrition artificielle par la suite, ou tout au moins, de réduire la période où l’on devra recourir à ce mode d’alimentation.

7. Conseils pratiques pour limiter les risques de dénutrition 

  • Fractionner les repas, disposer d’ « en cas » et de collations de haute densité énergétique, manger ce qui fait envie, adapter les horaires des repas pour écourter le jeûne nocturne.
     
  • Sauf en cas de prise de poids, consommer autant que possible des aliments caloriques et riches en protéines tels que les viandes, poissons, œufs et produits laitiers, consommer des potages ou purées enrichis sans excès avec de la crème, du beurre, des œufs ou du fromage, et des desserts enrichis avec du miel, du sucre ou de la confiture.
     
  • Prendre des petits déjeuners plus copieux.
     
  • Boire suffisamment.
     
  • Prendre les repas dans une ambiance confortable et détendue, dans une pièce aérée.
     
  • Soigner la présentation des aliments.
     
  • Maintenir une activité physique. 

8. Compléments nutritionnels oraux (CNO)

La prescription systématique de compléments nutritionnels oraux (CNO) n’est pas recommandée.

Si l’alimentation du patient, après adaptation selon les conseils précédents, n’est pas suffisante, les apports peuvent être augmentés par la prise de CNO en dehors des repas (en établissement de santé comme à domicile).

Les CNO sont des préparations alimentaires, fabriquées par des laboratoires de nutrition, qui apportent sous un faible volume des calories, des protéines, des vitamines et minéraux. Les CNO sont prêts à l‘emploi et faciles à consommer : ils ont une texture liquide (potages, jus de fruits, boissons lactées…) semi-liquide (yaourt à boire) ou souple (crèmes, flans, gâteaux…).

Les CNO appartiennent à la catégorie des aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales (ADDFMS). 
 
En cas de prescription de CNO, il est recommandé d’associer à cette prescription un conseil diététique personnalisé.

9. Références

[1] Pressoir M et al. Prevalence, risk factors and clinical implications of malnutrition in French Comprehensive Cancer Centres. Br J Cancer. 2010 Mar 16;102(6):966-71. [Résumé PubMed PMID 20160725]

[2] Senesse P et al. Nutritional support during oncologic treatment of patients with gastrointestinal cancer: who could benefit? Cancer Treat Rev. 2008 Oct;34(6):568-75. [Résumé PubMed PMID 18455316]
  

Pour en savoir plus