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Le projet de notre Unité consiste à explorer les modes d’action moléculaires et cellulaires et l’impact de lipides (éther-lipides, cardiolipines, acides gras polyinsaturés) sur les canaux ioniques, la mitochondrie, l'autophagie, des lignées de cellules tumorales, la tumeur et son hôte pour faciliter le transfert de ces savoirs chez les patients développant des cancers chimio-résistants et/ou des métastases.

Une des missions du CSGA est de préciser les interactions entre sensorialité, alimentation et santé. Dans ce contexte, l'équipe s’intéresse notamment aux mécanismes moléculaires qui sous-tendent les perceptions chimio-sensorielles des molécules sapides et odorantes : action de composés naturels (flavonoïdes, phyto-œstrogènes, phyto-édulcorants) ou chimiques (édulcorants, xénobiotiques) ; évènements péri-récepteurs (enzymes buccales du métabolisme des toxiques ; perturbations physiologiques).

Les recherches de l'équipe PPCA sont orientées vers la prévention alimentaire du cancer du côlon : identification des composants de l'alimentation qui augmentent la cancérogenèse intestinale, et des mécanismes cellulaires et moléculaires mis en jeu, par des expérimentations sur rongeurs et sur cellules en culture.

L’UMR PHAN s’intéresse aux origines développementales de la santé et des maladies (DOHaD) et, en particulier, à l’impact de la nutrition périnatale (phénomène d’empreinte nutritionnelle ou métabolique) sur deux organes clés de la nutrition, le tractus gastro-intestinal et le cerveau. L’unité étudie les mécanismes impliqués dans la mise en place de l’empreinte métabolique, principalement les modifications métaboliques, épigénétiques et géniques induites par la nutrition périnatale qui pourraient être à l’origine de pathologies à l’âge adulte, en particulier l’inflammation et le cancer colorectal.

Les recherches de l’équipe portent sur la relation entre les polluants alimentaires et les mécanismes fondamentaux de la cancérogenèse dans le contexte des tumeurs cérébrales (stress oxydatif, métabolisme mitochondrial, contrôle épigénétique de l'expression des gènes, implication de structures lipidiques). Elles sont effectuées en particulier sur des cultures primaires de cellules mesenchymateuses humaines, cultures primaires de cellules de GBM de patients, de cocultures 2D et 3D.

L'équipe étudie les marques épigénétiques méthylantes et acétylantes dans les cancers sporadiques du sein et de la prostate et leurs tissus sains correspondants. Les effets de différentes substances telles que les œstrogènes et phyto-estrogènes mais aussi différents traitements bloquant les acétyltransférases, déacétylases, méthyltransférases et déméthylases sur la modulation des marques des histones dans les cancers hormonodépendants du sein ou de la prostate sont étudiés.

L’équipe étudie les conséquences de la chimiothérapie sur la barrière intestinale (mucite), et le comportement alimentaire (anorexie) et les traitements nutritionnels (pharmaconutrition) spécifiques (études expérimentales et cliniques). Elle développe également une approche d’épidémiologie nutritionnelle : déterminants et facteurs de risque impliqués dans les cancers (obésité, addictions).

Les recherches cliniques de l’équipe portent sur les effets de l’âge et de l’agression (au premier rang desquelles le cancer) sur le statut nutritionnel et en particulier le muscle. L’équipe participe également à l’élaboration de référentiels pour la prise en charge nutritionnelle des malades cancéreux.

L’équipe développe des travaux de recherche dans le domaine de la prévention nutritionnelle des facteurs de risque néoplasique, notamment le surpoids/l'obésité, en relation avec la réponse immunitaire et le stress oxydant. Ces thématiques s’inscrivent dans les orientations du Centre de Recherche en Nutrition Humaine d’Auvergne (CRNH-A) et du Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône Alpes (CLARA), en lien avec le Centre de Lutte contre le Cancer CLCC Jean-Perrin.

Notre domaine de recherche concerne la relation entre l’alimentation, le métabolisme lipidique et le cancer.