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Publication du rapport INCa « Bénéfices de l’activité physique pendant et après cancer »

07 juin 2017

Rapport-INCa-benefices-activite-physique-pendant-apres-cancer-2017
© Fotolia/ALDECAstudio, 2017
Ce rapport, publié par l’Institut National du cancer (INCa), donne des repères pratiques aux professionnels de santé pour les accompagner dans la prescription d’activité physique à leurs patients atteints de cancer. Ces repères s’appuient sur un état des lieux des connaissances des différents effets à attendre de l’activité physique et de la réduction de la sédentarité, pour les patients.

Contexte et objectif

En 2016, le rapport de l’Anses sur l’actualisation des repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité faisait un état des lieux des bénéfices de l’activité physique en prévention primaire. Aujourd’hui de plus en plus d’études démontrent également l’intérêt de la pratique d’activité physique en prévention secondaire et tertiaire, notamment chez les patients atteints d’un cancer.

De plus, la prescription d’activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée (ALD), comme le cancer, est inscrite dans la Loi de modernisation du système de santé français du 26 janvier 2016.

Le rapport de l’INCa, publié en mars 2017, a donc eu pour objectif de faire un état des lieux des connaissances sur les bénéfices de l’activité physique chez les patients atteints de cancer pendant et après les traitements, et de donner aux professionnels de santé des clés pour lutter contre la sédentarité de leurs patients et promouvoir la pratique d’activité physique adaptée.
De plus, ce rapport identifie des pistes de recherche à investir et des repères et conditions de pratique adaptés aux besoins de cette population.

Les bénéfices de l’activité physique pendant et après les traitements

Les effets bénéfiques de l’activité physique observés chez les patients atteints de cancer sont :

  • La prévention ou la correction d’un déconditionnement physique ;
  • Un maintien et/ou une normalisation de la composition corporelle ;
  • Une réduction de la fatigue liée aux cancers et une amélioration globale de la qualité de vie ;
  • Une amélioration de la tolérance aux traitements et de leurs effets à moyen et long terme ;
  • Un allongement de l’espérance de vie et une réduction du risque de récidive.

Les bénéfices observés sont d’autant plus importants que l’activité physique est débutée précocement (ou maintenue) dans le parcours de soins. L’INCa souligne que même une pratique de faible niveau constitue un acquis par rapport à l’état sédentaire.

Quelle pratique mettre en place chez les patients atteints de cancer ?

Les objectifs de pratique prennent en compte plusieurs paramètres : le niveau de pratique habituel, la situation clinique et les motivations/freins à la pratique. Ils seront donc à adapter individuellement en fonction de la situation du patient.
Lorsque c’est possible, le rapport préconise de tendre autant que possible vers les objectifs de la population générale.

Repères et conditions de pratique pour les patients adultes

En l’absence de contre-indication ou de frein à la pratique et chez les patients ayant déjà une activité physique

  • Réduire le temps de sédentarité quotidien en position assise ou allongée et rompre les périodes prolongées de sédentarité ;
  • Au moins 30 min d’activité physique cardio-respiratoire d’intensité modérée à élevée au moins 5 jours/semaine, en évitant de rester 2 jours consécutifs sans pratique ;
  • Au moins 2 séances/semaine d’activité physique de renforcement musculaire, avec une intensité permettant la répétition des mouvements sans douleur et 1 à 2 jours de récupération entre deux séances ;
  • 2 à 3 fois/semaine des exercices d’assouplissement et de mobilité articulaire ;
  • Des exercices d’équilibre au moins 2 fois/semaine, chez les patients âgés de 65 ans et plus.

En présence de freins ou d’un niveau initial d’activité physique insuffisant

  • Engagement progressif dans la pratique
    Exemple de reconditionnement sur 4 à 6 semaines :
    10 min de marche rapide par jour, puis 20 min tous les deux jours
    10 à 15 répétitions par jour d’exercices de renforcement musculaire
  • Puis pratique d’une activité physique régulière selon les repères généraux (cf. 1ère ligne).

Il est préconisé de pratiquer de manière progressive, tant au cours des séances que lors de la reprise d’activité.

Le rapport comporte également une liste de contre-indications et situations particulières, ainsi que les spécificités des patients atteints d’hémopathies malignes, et des enfants, adolescents et jeunes adultes atteints de cancer.

Le rôle des professionnels de santé

Sur la base de ce rapport, l’INCa encourage les professionnels de santé à intégrer la pratique d’activité physique dans le panier de soins oncologiques de support. Lors du dispositif d’annonce, il est conseillé de compléter l’évaluation sur les trois plans suivants :

  • Evaluation du niveau d’activité physique habituel (par exemple, à l’aide de questionnaires auto-administrés) ;
  • Evaluation des préférences/motivations du patient ainsi que des freins à la pratique, dans le cadre d’un entretien individuel ;
  • Bilan fonctionnel des capacités physiques, cognitives et sensorielles en cas de présence d’une situation clinique particulière (comorbidités cardiopulmonaires, ostéoporose avec risque fracturaire élevé, amyotrophie importante, stomies digestives ou urinaires…), d’un déconditionnement important, de troubles neurosensoriels ou de l’équilibre.

Ces évaluations doivent trouver leur place dans les différentes étapes du parcours du patient atteint de cancer et reposent sur des compétences de différents professionnels de santé et de professionnels non médicaux.

Les professionnels de santé doivent porter une attention particulière aux signes d’alerte de mauvaise tolérance à l’activité physique : douleurs musculaires, fatigue importante et/ou inhabituelle ou baisse de vigilance. L’apparition de ces signes doit impliquer un allégement temporaire du programme ou des occupations spontanées réalisées.

Les modalités de mise en œuvre de la pratique physique sont récapitulées sous forme d’un tableau dans le rapport et dans la synthèse.

Conclusion

Selon l’INCa, les professionnels de santé ont un rôle important à jouer dans l’engagement des patients dans la mise en pratique de l’activité physique. La prescription d’activité physique doit prendre place dans tout un ensemble de changements de comportement : elle doit s’accompagner de recommandations de lutte contre la sédentarité, de qualité des apports nutritionnels, en ayant une alimentation équilibrée et diversifiée et en évitant de recourir aux compléments alimentaires, et de suppression des conduites à risques (tabac, alcool…).