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Gestion des ressources

Gestion des ressources

Dans ce dossier

Quatre photos d'exploitations agricoles
La gestion des nutriments est un élément central dans le changement d’échelle de l’AB, car leur disponibilité s’avère limitante pour la production agricole. L’expansion de l’AB doit donc s’accompagner de modifications pour mieux gérer ces nutriments. Les effluents et déchets organiques sont au cœur de plusieurs leviers majeurs visant à optimiser la circularité de ces nutriments.
Composition de photos avec des végétaux et des animaux
L’AB est contrainte par la disponibilité limitée des ressources de nutriments indispensables à la croissance des plantes.
réunion chercheurs et agriculteurs dans un champ
L’hypothèse d’un développement massif de l’AB renouvelle les enjeux concernant les variétés, semences et plants et questionne les recherches pluridisciplinaires et participatives sur de nouveaux fronts de science.
Ruminants et fourrage
Dans un contexte de fortes incertitudes climatiques, la mobilisation durable de ressources alimentaires pour les animaux dans les exploitations de ruminants est questionnée en termes de quantité et de qualité. L’utilisation de nouvelles ressources végétales peut s’avérer une des alternatives pour produire suffisamment et durablement. Dans SourceN, nous explorons dans quelle mesure des ressources atypiques issues du capital naturel des exploitations d’élevage de ruminants peuvent être mobilisées en termes de complémentation fourragère et de « valeur santé » animale et cela, sans compromettre leur pérennité et leur rôle d’habitat pour la biodiversité.
Abeille
Le changement d’échelle de l’AB en apiculture reste confronté à de nombreux défis : disponibilité des ressources alimentaires « bio », lutte contre les bio-agresseurs (dont Varroa), ressources génétiques apicoles « bio ». L’amélioration génétique est l’un des leviers pour faire face à ces défis. Il importe de déterminer les modalités de sélection des abeilles mellifères permettant de répondre aux attentes des apiculteurs en AB et d’évaluer la pertinence de plans de sélection spécifiquement dédiés à l’AB.
Origami
Alors que la demande de produits bio s'accroit, la production porcine européenne sous cahier des charges AB se développe peu comparativement à d'autres filières animales ou végétales. Le consortia explore l’hypothèse selon laquelle l’élevage de porc pourrait contribuer au développement de l’agriculture biologique, en favorisant l’optimisation des processus et le bouclage des cycles à différents niveaux d’organisation, de l’animal au territoire. Par exemple, le porc, en tant qu'omnivore, est capable de valoriser des co-produits qui ne peuvent pas l'être par d'autres usages et ses rejets ont des qualités fertilisantes intéressantes pour les sols et les productions végétales. Les freins au développement de l’élevage porcin sont bien identifiés. Par contre, l’articulation entre les niveaux d’organisation nécessite d'être approfondie.
Photo plante
L’expansion de l’agriculture biologique (AB) est susceptible d’être confrontée à un manque important de ressources azotées fertilisantes des cultures. Une augmentation des surfaces en légumineuses pourrait fournir cet azote manquant. Cependant, un développement des cultures légumineuses n’est envisageable que si celles-ci peuvent trouver des débouchés sur les marchés.
Dans le cadre du consortium INCUBIOBREEDING, les porteurs ont organisé des résidences inter-trans-disciplinaires.

Date de modification : 10 juillet 2023 | Date de création : 12 avril 2021 | Rédaction : Com