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Réseau LERFOB : Réseau expérimental sylvicole du LerFob

Coordination : Champenoux, 54280, France

https://www6.nancy.inrae.fr/silva

http://lerfob.free.fr/IEC/index_forets.php

Cartes de répartition des dispositifs du réseau "LerFob" (actifs et terminés) répartis par groupe : feuillus (à gauche) et résineux et regroupés par forêt.

Le réseau LerFob Silva dispose d’un réseau de placettes permanentes sylvicoles (notamment des essais comparatifs d'intensité d'éclaircie) en futaie régulière dont les plus anciennes ont été installées en 1883.

Ce réseau est unique en France par la longueur du suivi des essais et la longueur des séries longitudinales de mesure (tous les arbres ont été numérotés et suivis individuellement dès que la densité du peuplement a rendu l'opération praticable). Les suivis individuels en circonférence les plus anciens remontent à 1904.

Les sites encore actifs, sont présents dans 21 massifs forestiers de la moitié Nord de la France, ils représentent 434 placettes unitaires pour une surface totale de près de 110 hectares. Pour l'essentiel (plus des 3/4 des surfaces expérimentales actives) ces placettes concernent le Chêne sessile et le Hêtre.

La partie la plus ancienne de ces réseaux Hêtre et Chêne a été créée à 2 périodes.

Pour le Hêtre en 1883, un ensemble de placettes a été installé dans des hêtraies pures ou hêtraies-chênaies, âgées de 30 ans environ, en forêt de Haye (Meurthe-et-Moselle). Puis de 1922 à 1924, trois ensembles de placettes ont été installés en forêts de Retz (Aisne), Darney (Vosges) et Eawy (Seine-Maritime) dans des perchis ou jeunes futaies de 35 à 60 ans, ainsi que dans des placettes uniques dans des futaies d’âges variés (100 à 160 ans).

Le réseau Chêne a été installé entre 1925 et 1934, dans les forêts de Bellême (Orne), Blois (Loir-et-Cher), Champenoux (Meurthe-et-Moselle) et Tronçais (Allier).

L'intégralité du réseau créé depuis 1883, incluant les dispositifs actifs et tous ceux arrivés à leur terme ou ayant disparus à la suite d'accidents climatiques - généralement des tempêtes - comprend 1070 placettes unitaires pour une surface totale de près de 410 hectares répartis sur 75 massifs forestiers et couvre une gamme bien plus importante d'essences qu'aujourd'hui. En particulier les résineux (épicéa, sapin, douglas) y représentaient la moitié des surfaces.

Le réseau est tout autant une source de dispositifs actifs qu'une source de données expérimentales.

La quasi totalité des dispositifs ont été installés en forêt publique et pour les feuillus l'origine des peuplements est majoritairement la régénération naturelle.

• Compilation des données expérimentales

Les données inventoriées dans les placettes permanentes du réseau correspondent principalement à des mesures de circonférence et état sanitaire sur la totalité des arbres des placettes et à des mesures de hauteur totale sur un échantillon.

Les inventaires y sont réalisés régulièrement (tous les 3 à 5 ans en général). Dans les dispositifs les plus récents les pas de temps peuvent même être annuels.

Selon l'objet d'études d'autres mesures s'ajoutent à ces inventaires périodiques - par exemple sur le houppier (branchaison, projection de cime) - ou d'autres technologies sont mises en oeuvre comme le Lidar Terrestre.

L'équipe Installation Expérimentale Croissance a en charge la saisie et l’harmonisation des fichiers de données des dispositifs actifs et non actifs.

• Soutien à la mise en place de nouvelles expérimentations sur les sites du réseau dans le cadre de projets impliquant l'Unité Silva.

La gestion du réseau (c’est à dire le suivi des protocoles, l’archivages de données, la conception d’outils de mesure) est confiée à l’Installation Expérimentale Croissance.

Cette équipe est composée de 4 permanents :un assistant ingénieur et 3 techniciens et sous la responsabilité d'un ingénieur de recherche. Elle est compétente en mesures dendrométriques sur les arbres et les peuplements forestier, en analyse de tige, analyses rétrospectives basées sur la lecture des cernes annuels de croissance, analyse des formes et volumes d’arbres (technologie LIDAR terrestre), relevés pédologiques et écologiques.

Les dispositifs et données du réseau sont ouverts aux chercheurs d'autres équipes, pour répondre à des questions de recherche ou de développement technique, dans le cadre de collaborations formalisées (projet collaboratif ou convention de recherche).

Il n'y a pas de restriction d'accès aux sites expérimentaux sauf dans les très rares cas où ils sont en Forêt privée.

Variable en fonction de la demande, avec une analyse au cas par cas des coûts, pour la mise en forme des données et le soutien technique de terrain ou en laboratoire.

Pas d'équipement particulier