• Un groupe récent créé en 2014
• Un objectif : l’adaptation des réseaux pour répondre aux défis des changements environnementaux
• Deux actions : la construction des plans d’échantillonnage des réseaux et la caractérisation écologique des dispositifs

L’évidence du changement climatique, de son intensité et de sa rapidité, confronte les gestionnaires forestiers à la question de l’adaptation de leurs peuplements aux évolutions déjà en cours (changement de productivité) ou à venir (intensification des stress hydriques). Face à cette question, l’étude des relations entre les modifications de l’environnement, la croissance/dynamique forestière et les pratiques sylvicoles est un élément clé de la compréhension du fonctionnement des forêts et de leur possibilité d’adaptation. Les réseaux du GIS Coop permettent d’aborder ces problématiques moyennant des évolutions dans l’acquisition de données et les plans d’échantillonnage des réseaux. C’est pour organiser ces évolutions que le groupe transversal «CoopEco» a été créé en 2014.

Présentation du groupe

Ce groupe vient en appui aux 5 groupes opérationnels (Chênes, Douglas, Forêts hétérogène, Pins laricio et maritime) et travaille en lien étroit avec eux. Tous les groupes et tous les partenaires du GIS Coop y sont représentés. Les membres sont :

♦ Emila Akroume, ONF, Département Recherche/Développement et Innovation

♦ Christian Ginisty, INRAE, UR Écosystèmes Forestiers

♦ François Lebourgeois, AgroParisTech, UMR Silva

♦ Marin Chaumet, FCBA

♦ Céline Meredieu, INRAE, UMR Biodiversité Gènes et Communautés

♦ Dominique Merzeau, IDF-CPFA

♦ Eric Paillassa, CNPF-IDF

♦ Sandrine Perret, INRAE, UR Écosystèmes Forestiers

♦ Ingrid Seynave, INRAE, UMR Silva

Ce groupe fait appel à des experts extérieurs pour des compétences spécifiques, notamment en pédologie et botanique : Sébastien Cecchini (ONF), Lauric Ceccillon (INRAE), Yann Dumas (INRAE), Pierre Gonin (IDF), Jean Ladier (ONF), Hilaire Martin (INRAE), Noémie Pousse (ONF).

 Actualités et vie du groupe

De nouveaux plans d’échantillonnage pour les réseaux du GIS Coop

Le groupe continue ses travaux pour la mise en place des nouveaux plans d’échantillonnage. Emilien Kuhn a été recruté pour 10 mois pour réaliser une synthèse bibliographie et une analyse des données de l’inventaire forestier de l'IGN afin d’identifier pour chaque système forestier étudié par le GIS Coop les principaux facteurs écologiques déterminant la croissance et construire les nouveaux plans d’échantillonnage.

Vers l’acquisition de données climatiques et de croissance infra-annuelles

Pour compléter la description floristique et pédologique des sites expérimentaux et accéder à des données fines sur le climat et la disponibilité en eau des sols, des essais d’instrumentation ont débutés sur cinq sites en 2018. Ces essais incluent l’installation de stations météorologiques, de sondes de mesure de l’humidité du sol et la pose de micro dendromètres pour permettre l’étude de la dynamique de croissance intra-annuelle en lien avec le climat et la disponibilité en eau. Il s’agit d’une étude de faisabilité qui permettra, aux vues des premiers résultats et des difficultés techniques et pratiques rencontrées, de tirer les enseignements et conditions pour un déploiement de l’instrumentation à l’échelle de l’ensemble des réseaux. Ces travaux sont réalisés dans le cadre des projets FORBOIS2, financé par l’État, la région Grand-Est et le FEDER, et XPSilv, financé par le LABEX ARBRE.

Valorisation des données CoopEco

Première valorisation des données CoopEco : la constitution d’une base de données

La constitution d’une base de données commune et partagée est un engagement fort des partenaires du GIS Coop. Pour pouvoir structurer, sécuriser et partager les données floristiques et pédologiques, le modèle de données de la base du GIS Coop a été modifié. Ce modèle de données a été conçu dans le cadre d’un projet, le projet INSENSE (financé par l’ADEME et piloté par l’INRAE et l’ONF), dont un des objectifs est la construction d'une base de données pédologiques nationale : la structure de la base, la nomenclature des noms de tables et des noms de champs, la codification des variables qualitatives ont été définies de façon à s’harmoniser au maximum avec les principales bases de données phytoécologiques et pédologiques nationales (Renecofor, Donesol, BioSoil, EcoPlant) pour assurer l’interopérabilité des bases de données et faciliter ainsi leur utilisation commune. Début 2017, la base de données du GIS Coop archive les données issues de 1377 inventaires floristiques totalisant 510 espèces identifiées, de 935 sondages tarière et de 50 profils pédologiques.