Les laboratoires

Les laboratoires

Six laboratoires et organismes de recherches participent au projet Gemm_Est : les UMR SILVA, IAM et BETA, le LERMAB, l’IGN et le Musée national d’histoire naturelle. Vous trouverez ci-dessous une brève description de ces derniers :

UMR SILVA

UMR SILVA née de la fusion de l’UMR LERFOB et de l’UMR EEF le 1er janvier 2018, est mobilisée sur :

  • l’adaptation des écosystèmes forestiers aux extrêmes climatiques et aux changements globaux, au-delà de leurs simples impacts sur lesquels travaillaient historiquement le LERFOB et EEF ;
  • l’amélioration des services écosystémiques rendus par la forêt (eau, stockage du carbone, biodiversité…), la production de biomasse en particulier, mais également sa gestion durable.

Le projet d’UMR se déploie dans les domaines de l’écologie des forêts (bois, arbre, écosystème) dans un contexte de changements globaux (du climat et de la filière).  La finalité de ce travail concerne l’amélioration des modes de gestion des systèmes forestiers en réponse aux changements annoncés. Les objectifs centraux sont ainsi de produire des connaissances et des outils qui permettent (i) d’analyser et intégrer les processus qui permettent de caractériser et comprendre la diversité des réponses des arbres à leur environnement et qui sous-tendent les services écosystémiques, (ii) de favoriser les capacités d’adaptation (et de restauration) des écosystèmes, (iii) et d’optimiser la production durable de bois des systèmes forestiers.

UMR IAM

L’Unité Mixte de Recherche INRAE/Université de Lorraine 1 136 Interactions Arbres/Micro-organismes (IAM) étudie la biologie et l’écologie des interactions entre micro-organismes et arbres forestiers.
Les recherches de l’Unité visent à améliorer notre connaissance et notre compréhension des interactions qui s’établissent entre les arbres, les champignons et les bactéries rhizosphériques, et qui contribuent au fonctionnement et à la durabilité des écosystèmes forestiers.
L’UMR IAM  est organisée en trois équipes soutenues par des plateaux techniques :

  • équipe : Réponse aux stress et régulation redox (Responsable : M. Morel-Rouhier) ;
  • équipe : Ecogénomique des interactions (Responsable : S. Uroz) ;
  • équipe : Ecologie des champignons pathogènes forestiers (Responsable : P. Frey).

L’Unité IAM fait partie du Laboratoire d’Excellence ARBRE et est reconnue par « l’AgreenSkills mobility programme ».

UMR BETA

Le LEF (Laboratoire d'Economie Forestière) est devenu le BETA (Bureau d'Economie Théorique et Appliquée), Unité Mixte de Recherche Université de Strasbourg - CNRS - Université de Lorraine - INRAE - AgroParisTech, en janvier 2018.
Les recherches sur la thématique « forêt » sont organisées autour de 3 domaines de compétences :

  • l’économie de la multifonctionnalité de la forêt ;
  • la modélisation du secteur forestier ;
  • l’observatoire économique.

Les travaux visent ainsi à :
- étudier les biens et services fournis par les écosystèmes forestiers dans un contexte de changement global, en intégrant les dimensions spatiales, risquées et incertaines des activités liées à la forêt ;
- analyser le secteur forestier français à travers le French Forest Sector Model (FFSM), qui une vision globale du secteur en vue de simuler les impacts des politiques publiques sur le secteur et d’analyser les évolutions de court et moyen terme.
L’observatoire regroupe un vaste ensemble d’informations sur la forêt, le bois et les principaux produits forestiers. Il permet de centraliser et pérenniser les données dans le but de faciliter les activités de recherche, d’enseignement et d’expertise.

LERMAB

Le LERMAB est un laboratoire pluridisciplinaire de l'Université de Lorraine (EA 4370) rattaché au centre INRAE de Nancy-Lorraine sous forme d'USC (Unité sous contrat). Il est  localisé sur deux sites principaux, à Vandœuvre dans le cadre de la Faculté des Sciences et Technologies, à Épinal dans celui de l’École Nationale Supérieure des Technologies et Industries du Bois, ainsi que de façon plus ponctuelle à Longwy avec une antenne à l’IUT.
Misant sur des compétences scientifiques variées telles que la biologie, la chimie, le génie des procédés, la physique, la mécanique et le génie civil, le laboratoire développe des recherches en relation avec le bois et les fibres naturelles, allant de l’échelle moléculaire jusqu'au niveau macroscopique du matériau voir des structures bois. De par son positionnement particulier lié à la nature de son objet d’étude, le laboratoire joue un rôle privilégié d’interface entre la recherche et les industries de la filière bois développant des recherches fondamentales et appliquées au travers de collaborations avec différents centres de transfert technologique tels que le CRITT BOIS ou le CETELOR dans le cadre du pôle de compétitivité Fibres Energivie.

IGN

L’IGN est l’opérateur de l’État en matière d’information géographique et forestière de référence. Parmi ses missions, l’institut est chargé de l’inventaire permanent des ressources forestières métropolitaines et de la BD Forêt©. Les éléments recueillis en forêt par l’IGN constituent des informations précieuses pour les professionnels de la filière forêt-bois, les institutionnels et les chercheurs. Elles sont utilisées pour la définition, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques relatives notamment à la forêt, l’écologie, l’énergie, l’aménagement du territoire et au changement climatique.
Les données collectées dans le cadre du programme permanent d’inventaire national forestier et environnemental permettent de connaître annuellement l’état, le potentiel et l’évolution de la forêt ainsi que sa diversité en termes de surface, de volume de bois, de production biologique, etc. Chaque année, les équipes de l’inventaire forestier effectuent des mesures et des observations sur un échantillon statistiquement représentatif de la forêt française. Plus de 7 500 placettes et autant de placettes déjà étudiées 5 ans auparavant sont ainsi mesurées.
Fort de son expertise forestière unique, l'IGN dispose de pôles spécialisés pour un accompagnement de projets sur mesure. Le pôle « ressources forestières et carbone » situé à Nancy est dédié à la connaissance des ressources forestières à différentes échelles spatiales (pays, régions, bassins d’exploitation), leurs conditions d’exploitation, l’évaluation des disponibilités futures en bois, le bilan carbone de la filière et la durabilité de la gestion. Le pôle « écologie forestière » localisé à Bordeaux est spécialisé dans la connaissance des caractéristiques écologiques des écosystèmes forestiers, leur contribution aux aménités environnementales et à l’aménagement durable des territoires.

Muséum national d'histoire naturelle

Le Muséum étudie la Terre et le vivant, depuis leurs origines jusqu'à nos jours. Son but est d'inventorier, ordonner et comprendre la nature, afin de contribuer à un gestion durable de notre patrimoine naturel. Il occupe ainsi une position unique dans la recherche naturaliste.
De la paillasse jusqu’au bout du monde
Les chercheurs du Muséum ont la particularité de conjuguer travail de laboratoire et de terrain. Héritiers d’une longue tradition d’expéditions scientifiques, ils participent à de nombreuses missions en France et dans le monde, afin d’inventorier et d’étudier la diversité naturelle et culturelle de la planète.
Concrètement, les scientifiques du Muséum s’attachent à :

  • effectuer l’inventaire et la description de la diversité naturelle, qui demeure pour l’essentiel à réaliser ;
  • comprendre cette diversité ;
  • analyser les relations complexes entre les activités humaines – passées, présentes et futures – et cette diversité biologique et géologique.

Pour résumer : mieux comprendre l’histoire de la planète, son évolution et l’impact de l’Homme sur la nature.
Une approche pluridisciplinaire
Pour cela, le Muséum déploie un grand éventail de disciplines : géologie, paléontologie, systématique, écologie, biologie, microbiologie, physiologie, génétique, chimie, biophysique, préhistoire, anthropologie, ethnologie…
Il couvre ainsi toutes les composantes de la nature – minéraux, végétaux, animaux, champignons, micro-organismes ou encore populations humaines. Sa grande particularité est cependant de travailler à toutes les échelles de taille et de temps.
Dans toutes les dimensions
La recherche nous emmène de l’infiniment grand (l’Univers) à l’infiniment petit (particules, cellules et tissus, semences et pollens, poussières de roche…) en passant par les écosystèmes, les grands mammifères, les organismes de toutes tailles… Elle explore en parallèle une autre dimension : la profondeur du temps, des origines de la vie (paléontologie, préhistoire…) à l’époque contemporaine (écologie, modélisation…).
Cette synergie de champs d’investigation offre une infinité de sujets d’étude, passant par exemple de l’exploration du système solaire à l’analyse de brins d’ADN ou l’évolution des espèces…

Date de modification : 31 juillet 2023 | Date de création : 15 juillet 2020 | Rédaction : Théo Brisset