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Ce qui est moins évident a priori c’est que pour y parvenir, il est nécessaire de compléter les informations très fragmentaires sur les volumes des compartiments riches en extractibles et surtout sur leur infradensité afin d’obtenir leur biomasse. 

L’infradensité est le rapport en le poids sec d’un échantillon de bois et le volume frais de cet échantillon. Il faut savoir que toutes les estimations de biomasse ont été réalisées jusqu’à présent en utilisant des valeurs moyennes d’infradensité par espèce forestière, valeurs généralement mesurées à partir d’un échantillon de bois prélevée à une hauteur de poitrine d’homme, soit 1,30m.  

Le projet quantifie les infradensités non seulement du tronc à 1,30m mais également à différentes hauteurs dans le tronc et également au niveau des écorces, des nœuds et des branches. 

Une révision des estimations de biomasse devrait ainsi pouvoir être produite prochainement. Pour les résineux on peut s’attendre à une révision à la hausse ! Merci à l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) et à la région Grand Est qui financent particulièrement cet aspect.

Ce n’est pas tout. Une étroite collaboration entre le FCBA, l’INRA, l’Office National des Forêts (ONF) et l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN) nous permet de valoriser une importante base de données largement alimentées et archivée par le FCBA concernant les épaisseurs et taux d’écorce. Ainsi ces données seront valorisées par la fourniture de volumes d’écorces prédits à partir de variables couramment manipulées par les forestiers et les services d’inventaire comme l’Inventaire Forestier National.

Enfin, les volumes de nœuds dans les troncs n’ont fait l’objet que de rares études. Le projet apportera un éclairage nouveau et indispensable sur cet aspect.