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L’objectif de cette thèse est de comprendre les facteurs qui expliquent la variabilité de l’usage des pesticides entre parcelles des fermes ecophyto et les niveaux d’infestation de bioagresseurs d’un réseau en parcelles commerciales, en cultures pérennes (pommiers et vignes). En particulier, l'intérêt est de comprendre si les caractéristiques du paysage autour des parcelles étudiées, notamment les proportions d’agriculture biologique et les habitats semi-naturels, permettent d’expliquer une partie de ces variabilités ainsi que l’évolution dans le temps de l’usage des pesticides et des niveaux d’infestation des bioagresseurs. Cette thèse s'appuie sur un projet Dephy Ecophyto II portant sur l’évolution des pratiques au sein des fermes ecophyto et leurs déterminants. Une des originalités du sujet est de disposer de différentes larges bases de données intégrant notamment les calendriers de traitements des agriculteurs, des suivis de bioagresseurs et des occupations du sol à l’échelle national. Ces dernières lui permettront de dé-corréler les effets de la proportion d’agriculture biologique dans le paysage des effets d’autres facteurs locaux ou paysagers potentiellement confondants.

Ecole doctorale

ED 536 "Agrosciences & Sciences"

Directeurs de thèse

Claire Lavigne (INRA PACA, UR PSH)

Pierre Franck (INRAE PACA, UR PSH)

Adrien Rusch (INRA Nouvelle Aquitaine-Bordeaux, UMR SAVE)

Thèse co-financée par le CIAB et le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation