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Résumé

Suite à une forte demande sociale de préservation de l’environnement, l’agrobiologie se doit de démontrer la durabilité environnementale de ses pratiques. Parallèlement à cela, des méthodes de diagnostics agri-environnementaux à base d’indicateurs ont été mises en place depuis quelques années. Quelques études ont montré l’impact globalement positif des exploitations agrobiologiques (Bourdais, 1998). Les méthodes généralistes n’ont pas permis l’appréciation du risque environnementale de certaines pratiques au sein d’un système de production.

Face à ce constat, le GEPAB a décidé de mettre en place une action de recherche sur l’évaluation des indicateurs agro-écologiques et leur adaptation aux spécificités des pratiques agrobiologiques et ceci afin d’élaborer une méthode de diagnostic moins généraliste qui permettrait une évaluation fine des risques associés aux pratiques des producteurs bio (pour le groupe, outils d’aide à la gestion du système de production – pour la société, une meilleure évaluation des risques environnementaux des systèmes de production agrobiologique et ainsi, de la justification auprès du consommateur du prix à payer).

Ce projet a donc pour objectif de réaliser une première évaluation de l'impact des exploitations sur leur environnement et ainsi répondre aux questions suivantes.

Les exploitations agrobiologiques permettent-elles de :

• Limiter les pollutions et les dégradations (risque de pollution, qualité de l'eau, ...) ?
• préserver les ressources non-renouvelables (qualité des sols et érosion) ?
• préserver et protéger la biodiversité ?

Outre la mesure des impacts (outils de diagnostics), l'utilisation d'indicateurs sera testé comme outils de conseil dans le cadre d'un suivi pluriannuel.

La mise en place d’un réseau de fermes-observatoires offre la possibilité de disposer d’une quantité d’informations identiques sur 50 exploitations en 1998-99 permettant d’établir un 1er diagnostic à l’aide des bilans environnementaux pour N, P et K.

A partir de l’enquête détaillée d’inventaire-diagnostic réalisée sur 30 exploitations en 1999, les informations recueillies permettent l’utilisation d'indicateurs plus élaborés qu’il convient d’évaluer dans le contexte agrobiologique et d’adapter si nécessaire.