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Contexte et enjeux

Le concept de bioraffinerie a été étendu dans les années 2010 à la valorisation de la biomasse résiduaire et nommé bioraffinerie environnementale. Il s’agit de combiner l’intérêt environnemental de la bioraffinerie comme alternative à la pétro-raffinerie et celui de la valorisation des bio-ressources résiduaires. Depuis moins d’une décennie, des recherches portent sur la possibilité d’une bioraffinerie à plus petite échelle et notamment pour la bioraffinerie environnementale. Dans la même ligne, l’idée d’une bioraffinerie environnementale véritablement urbaine et péri-urbaine, c'est-à-dire réfléchie pour être intégrée à la ville ou à son territoire périphérique, est tout aussi innovante. Le passage à ce modèle ne contribuerait pas seulement à améliorer la qualité de l’environnement urbain et à une transformation plus efficace des déchets, mais aussi à aider les citoyens et les collectivités locales à s’adapter aux changements environnementaux, économiques et sociaux, et à saisir les opportunités qui naissent de ces changements (nouvelles compétences et savoir-faire, modernisation et gain en valeur ajoutée de l’industrie, amélioration de la qualité de vie, etc.)

Avancées et Résultats

L’’animation du consortium REBUS a permis de constituer un réseau interdisciplinaire de chercheurs visant à catalyser une réflexion prospective sur la bioraffinerie environnementale urbaine en tirant partie de la diversité thématique et disciplinaire de chercheurs d’INRAE. L’objectif principal du consortium était de de créer de l’intercompréhension et de co-construire des projets scientifiques. Il s’agissait donc de « semer la graine » de la réflexion interdisciplinaire autour de la bioraffinerie environnementale urbaine auprès des scientifiques de l’établissement. 

Contacts - Coordination :

Acteurs du projet