Better - Bioéconomie pour les territoires urbains

Se nourrir avec et par la ville

Se nourrir avec et par la ville

Retrouvez ci-dessous la liste des projets soutenus par BETTER relatifs à cette thématique.

Une bioéconomie qui exploite le potentiel des biotechnologies et des sciences économiques et sociales afin de réduire les déchets, de produire des aliments de manière responsable et de remplacer les matières et/ou les matériaux pétro-sourcées par des solutions bio-sourcées est une approche que l’on se doit de considérer et de mettre en œuvre pour « la ville » qui est à la fois un générateur de C mais aussi un réel gisement de bioressources. Nourriture gaspillée, eau à traiter, décharges, approvisionnement, il est indispensable de rechercher et de trouver des solutions qui permettre de répondre aux besoins d’un système ville - zones péri-urbaines qui s’accroît et en même temps de préserver nos ressources naturelles.

Dans ce dossier

CARIBOU réunit à la fois des sciences SHS et de l’évaluation environnementale et des technologues pour accompagner le développement des filières de valorisation de résidus de pain en ville.
Dans une étude menée par l’ADEME sur le gaspillage alimentaire en restauration collective en France, il est rapporté que pour un restaurant servant 500 convives en moyenne 200 jours sur une année, le gaspillage représente entre 15 et 20 tonnes, soit en termes de budget, entre 30 000 et 40 000 euros de produits jetés. NEWLINK réunit des compétences de divers champs disciplinaires afin d'optimiser la lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective.
L’alimentation joue un rôle déterminant pour les flux de matières et d’énergie d’un territoire urbain. Le projet POPCORN, en lien avec les travaux de métabolisme urbain, vise deux objectifs: caractériser la population d’un territoire et sa consommation alimentaire de façon à faire le lien avec les flux de matières en amont de la production agricole et les flux en aval vers la restitution des déchets et des émissions ; identifier et rallier les communautés et dispositifs de recherche utiles pour le développement d’un référentiel de facteurs de conversion permettant l’analyse quantitative de la matérialité du système alimentaire d’un territoire en reliant les secteurs de la production agricole à la consommation et aux déchets, secteurs souvent traités de façon isolée.
Certaines espèces d’insectes comme la mouche soldat noire (<i>Hermetia illucens</i>, communément appelée BSF pour black soldier fly) ont la capacité de croître sur des substrats organiques très variés pouvant aller du co-produit « noble » (son de blé) à des déchets comme le lisier de porc. Cette capacité est aujourd’hui envisagée comme un moyen écologique de recycler certains biodéchets et de valorises les co-produits au travers de différentes filières.
L’urbanisation croissante pose des défis importants sur la pression de la ressource en eau dont les approches actuelles et infrastructures ne permettent pas la résilience des villes face au changement global. L’ensemble du petit cycle de l’eau va devoir être repensé pour transformer la ville et y intégrer de nouveaux services (agriculture urbaine, lutte contre les ilots de chaleur et les inondations, zone récréatives…).
Appréhender les interactions entre les activités qui produisent, transforment, valorisent et consomment des biomasses de façon systématique plutôt que sectorielle, et rendre compte de la dynamique des ressources hydriques, énergétiques et foncières qui sous-tendent ces activités
R.Gunnarsson - Unsplash
L’élevage d’insectes (entomoculture) est envisagé comme un moyen écologique de recycler des déchets ou résidus organiques ainsi que de valoriser des coproduits agroindustriels (entomoconversion).

Date de modification : 09 octobre 2023 | Date de création : 02 juillet 2021 | Rédaction : PSM