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Les résultats issus d’ateliers participatifs (cultures et/ou élevage) ou ceux de l’analyse du fonctionnement des exploitations agricoles trouvent un prolongement plus abouti à l’échelle d’un territoire. En effet, les systèmes de productions agroécologiques sont à inventer à cette échelle.

Co-concevoir des systèmes agricoles innovants, qui répondent aux problèmes posés par les agriculteurs, est l’enjeu de cette dernière étape du GT3. Il s’agira de produire des connaissances actionnables (validées par les communautés scientifiques et utilisables par les acteurs), des apprentissages individuels et collectifs garantissant la durabilité des innovations (sociotechniques et organisationnelles). La complexité et l’incertitude dans laquelle nous devons produire les changements agroécologiques appellent à mettre en place des innovations ouvertes. Dans cette situation, la RI, nous parait être le meilleur choix méthodologique. La RI peut naitre d’une demande des acteurs ou de l’initiative de la recherche. Collectivement, nous avons choisi de mettre à l’épreuve cette méthode dans le territoire de Nord Grande-Terre car la situation de gestion qui est en train de se créer avec les diverses initiatives, en particulier par Lizin’ Santral, représente une opportunité pour réfléchir l’agroécologie.