De par ses fonctions (nationales et locales), ce sont de multiples sollicitations que Stéphane reçoit : que ce soit dans son unité au coin d’un couloir, lors des permanences ADAS, par mail, de la part de prestataires en événementiel, des instances de centre (RSE-diversité/égalité-handicap) pour la mise en place d’événements communs… son implication dans les actions et sur des projets plus spécifiques est très diversifiée.
Lorsqu’on l’interroge sur ce qui lui plait plus particulièrement dans son travail, le lien social reste important à ses yeux : "c’est surtout de proposer et mettre en place des événements ou animations apportant de la convivialité. Mais c’est aussi se rapprocher des adassiens pour rester au plus près de leurs attentes et d’être en accord avec eux".
Pourquoi vous êtes-vous impliqué pour l’ADAS ?
Pour Stéphane, l’ADAS-INRAE est avant tout un acteur qui offre la possibilité d’avoir accès à des activités/vacances/loisirs pour tous (avec notamment des tarifs attractifs, des actions de proximité…). Mais le rôle de l’ADAS-INRAE dans ce que l’association permet de faire ou d’apporter aux adassiens va plus loin : "L’ADAS-INRAE est un atout majeur dans le bien-être au travail. Par les actions qu’elle propose, elle permet également de partager des moments avec des collègues d’autres unités, d’autres centres…"
Être à l’écoute des adassiens et essayer de répondre à leurs attentes restent sa façon de procéder pour construire ses actions. "Pour parvenir à ses objectifs, pour mettre en place de nouveaux projets, il est important d’impliquer des personnes, de pouvoir échanger sur des idées, mais aussi de lutter contre cette société de consommation au détriment du participatif/associatif".
Stéphane s’implique ainsi au niveau national, comme au niveau local pour la mise en place d’événements majeurs. Il s’est notamment investi dans l’organisation des Adayades Culturelles cette année, en oeuvrant au sein du comité d’organisation dont les rôles de chacun se complétaient. Une construction réussie pour un résultat particulièrement satisfaisant.
Au niveau local, une de ses actions marquantes a été pour les 50 ans de l’ADAS, en 2018 : "une animation maison a été organisée sur la section locale de Jouy. Le CA local a fait appel aux bonnes volontés pour organiser/planifier des ateliers/jeux pour cette journée festive. La mobilisation d’un grand nombre de volontaires pour l’organisation a permis que le public soit au rendez-vous le jour J. Cet événement a, par ailleurs, incité des personnes à s’investir au niveau du CA local".
Comment est pris en compte la Qualité de Vie au travail dans la conception des actions proposées ?
"Comme cela a été décrit précédemment, l’écoute et la volonté de répondre aux attentes doivent permettre de proposer des actions où l’adassien trouvera convivialité et un certain bien-être. La diversité des types d’actions, des activités, des lieux proposés, de la population ciblée doit également permettre que TOUT le monde puisse être concerné par des propositions. En plus du lien social, c’est aussi sur l’équilibre de vie que nos actions peuvent agir. On peut aussi concevoir des événements (les Adayades ou les 50 ans de l’Adas en sont des exemples) qui permettent une certaine cohésion entre les agents, que ce soit au niveau des centres ou au niveau national. L’orchestre de Djembé créé à l’occasion des Adayades culturelles a bien montré que cette cohésion a permis un moment assez exceptionnel.
Tout ce qui agit sur la qualité de vie est très vaste. Comme dernier exemple je pourrai reprendre un exemple donné par Philippe Mauguin dans son interview pour notre dernier rapport d’activité : « La qualité de vie ne peut pas s’entendre exclusivement dans l’enceinte de l’institut. L’équilibre entre les sphères professionnelles et privées est une nécessité pour tous, et un défi important en tant qu’employeur, d’autant plus dans un contexte d’évolution des outils et des organisations de travail ». La conception actuelle de nos actions doit effectivement désormais tenir compte de l’évolution de l’organisation de travail »
Quelles sont les articulations locales/nationales concernant les actions proposées ?
Comme nous l'explique Stéphane, ces articulations se font à plusieurs niveaux et impliquent une multitude d'acteurs au sein de l'ADAS-INRAE :
"La commission Section Locale (SL) est essentielle pour faire le lien entre le national et les sections locales.
La Réunion des Responsables Locaux (RRL) est un moment d'échanges essentiel permettant aux administrateurs des SL de se rencontrer et d'échanger sur leurs expériences, aussi bien les réussites que les déceptions. Certaines SL sont rarement présentes : je pense que des relances ciblées devraient être faites pour promouvoir cette réunion.
Les visites sur sites sont aussi appréciées pour cet échange privilégié permettant aussi bien aux administrateurs locaux que nationaux d'appréhender des problématiques diverses (locaux, relations, disponibilité...).
La mise en place d'échanges par visio ces dernières années (thématiques ouvertes à tous ou individuelles) permettent une meilleure réactivité : plus facile à mettre en place, moins chronophage aussi bien pour les administrateurs locaux que nationaux. Ces échanges sont complémentaires des RRL mais ne pourront en rien les remplacer.
Les actions des commissions SAGA et SL, des trésorières et du SAP (plus particulièrement Yoann) ont permis ces dernières années de simplifier les demandes faites aux SL, notamment en début d'année (enquête assurance, bilan financier...).
Les dotations exceptionnelles sont essentielles pour permettre de réaliser des actions ou travaux que les SL ne pourraient pas faire, sans cette aide. Là encore, certaines sections ne demandent jamais rien, à l'inverse d'autres qui demandent tous les ans. Y-a-t-il un manque d'information, de volonté, de volontaires, d'idées ?
Le calendrier est peut-être trop rigide ? Peut être faudrait-il plusieurs campagnes, ou traiter un fil du temps... mais cela compliquerait le suivi budgétaire car l'enveloppe n'est pas extensible..."
Au niveau local, à quoi faut-il être particulièrement attentif pour que les actions fonctionnent ?
"Le nerf de la guerre : l'argent.
La subvention doit être conséquente si l'on veut avoir des participants, aussi bien sur les sorties que les activités annuelles.
Il faut aussi diversifier les offres pour essayer de toucher un panel assez large d'agents. Depuis ces 2 années avec les périodes de confinement, d'interdiction de pratiquer des activités et le fort développement du télétravail, la fréquentation globale est à la baisse et il devient difficile de savoir combien de personnes répondront présentes aux propositions.
Des rapprochements/actions inter-sections locales pourraient peut-être permettre de donner un nouvel élan. Mais cela demande du temps pour mettre en place un projet (montage du projet et financement à faire valider par les différents CA locaux)"
En savoir plus sur Stéphane :
Après un DEUST de biotechnologies, Stéphane est entré à l’Inra en 1999, au sein du laboratoire de biologie cellulaire sur le centre de Versailles, travaillant sur les interactions plantes-virus. Il a ensuite intégré le laboratoire d’intéractions plantes-pathogènes à Paris (Agroparistech) en 2004. Il obtient une licence professionnelle en chimie/biotechnologies par VAE (Validation des Acquis de l’Expérience).
Après une pause d’un an à sillonner les routes européennes en camping-car avec sa famille, il réintègre l’Institut et le centre de Jouy-en-Josas, dans l’unité UBLO, qui intégrera l’unité MICALIS en 2010.
"Après avoir profité et apprécié les manifestations proposées à l'échelle nationale (participant depuis mon entrée à l'INRA aux adayades sportives et culturelles et rencontres de volley-ball) ainsi qu'à l'échelle locale (journée sportive sur Jouy), j'ai décidé d'intégrer l'ADAS pour, à mon tour, porter ma contribution pour faire perdurer ces moments conviviaux".
C’est à son arrivée sur Jouy que Stéphane intègre l’ADAS au niveau du CA local, puis trésorier adjoint en 2017, puis président depuis 2019.
Il est administrateur national depuis 2018. Après avoir œuvré pour les commissions SL, SICOM et SAGA, il intègre le bureau national en qualité de vice-président en 2022 ainsi que la commission Jeunesse-Vacances.
En dehors du travail :
Parallèlement à son activité ADAS-INRAE, Stéphane voyage, pratique la randonnée, la plongée et le road trip en camping-car. Des intérêts bien en lien avec son activité actuelle.
- Vos souhaits pour l’évolution de l’ADAS ?
"S’adapter à l’échelle locale face au développement du télétravail.
Diversifier les propositions d’événements partout en France (mais prenant néanmoins en compte la répartition des agents INRAE)".