Au niveau national, en tant que vice-président de l’ADAS-INRAE et membre du bureau national, Rogatien Picaud est en charge des questions matérielles du CA (recensement informatique, rapatriement de matériel…), il s’occupe également des relations avec les partenaires (Casden, GMF, Maïf) en lien avec la secrétaire générale du SAP, et gère d’autres questions diverses.
En tant que membre de la commission Événementiel, il conçoit et met en place plusieurs projets de séjours, voyages, rencontres…

Au niveau local, sa fonction l’amène à gérer la section de Montpellier. Pour se faire, il s’appuie sur une équipe efficace avec laquelle il débat sur les demandes, les projets ou toute autre question : "Toutes les idées sont bonnes à prendre" explique Rogatien, "les tâches sont bien réparties entre chaque membre du CA avec lesquels nous avons des discussions très régulièrement. Mais on manque toujours de bonnes volontés pour mieux fonctionner…"

Pour Rogatien, ses missions locales et nationales sont complémentaires. Cela lui permet notamment de faire un lien direct entre ces deux entités.

Qu’est-ce qui vous plait le plus dans votre travail ?

"Je me suis lancé à l’ADAS parce que des collègues avaient besoin d’aide au niveau local. Un an après, comme j’organisais beaucoup d’événements, je me suis lancé au national dans la commission Événementiel. L’ADAS est une association et mon caractère veut qu’il faille que je mette la main à la patte pour construire quelque chose et permettre d’apporter ce quelque chose qui serve aux autres. Apporter sa pierre à l’édifice afin qu’il continue de vivre, être aux côtés des adassiens pour que tout se passe au mieux, pour me rendre compte de ce qui fonctionne et pouvoir mieux construire les futurs événements, mais aussi vivre les événements en tant qu’adassien, sont autant de raisons qui m’attirent à l’ADAS".

C’est ainsi que Rogatien a proposé et organisé lors de sa 1ere année à la commission Événementiel, la sortie au Pic du Midi. Cette année, c’est la 6^e édition qui s’est mise en place. Un projet qui correspondait donc très bien aux attentes des adassiens.

"J’aime savoir qu’on puisse proposer des choses inaccessibles en temps normal à des personnes qui n’auraient jamais pu le faire. Aller dormir au Pic du Midi nécessite de réserver entre 2 et 4 ans à l’avance. Financièrement, sortir 600€ donne toujours à réfléchir, même si c’est pour dormir avec les étoiles. Proposer ça à un adassien qui en a rêvé toute sa vie, c’est ça qui me fait plaisir !"

Comment conciliez-vous missions ADAS et votre mission INRAE ?

Rogatien travaille dans la maintenance, au sein de l’unité IPSIM (équipe TEL) à Montpellier. Cela génère des pics de travail inopinés. Il doit donc s’adapté en fonction des impératifs. Sa vie de famille est aussi pour lui une priorité : papa de trois enfants cela demande du temps !
"Lors de pannes techniques, le matériel végétal peut souffrir. La réparation dépend de son équipe. Parfois plusieurs milliers d’euros sont à la clé. La conciliation entre les 3 missions est donc parfois compliquée. Même si INRAE dégage du temps pour l’ADAS et que son responsable hiérarchique le comprend, il n’est pas toujours évident d’avancer sur certains projets".

Que représente l’ADAS-INRAE pour vous ?

"L’ADAS permet d’apporter de la convivialité entre collègues. Nous sommes dans une période où c’est trop chacun pour soi. Je trouve important de resserrer les liens.
L’ADAS peut aussi permettre d’accéder plus facilement à des séjours, des voyages ou, plus simplement des vacances. Ce que fait l’ADAS, c’est super. Pouvoir faire partir un maximum d’agents INRAE est une priorité."

Au niveau local, la section de Montpellier met en place des événements qui rassemblent : Journée de Pâques, Manade, Noël…  "J’aimerais organiser une session Halloween, peut-être pour 2023 où, grâce au bouche à oreille, plus de 100 adassiens se rencontreraient. On se donne à fond pour ces journées de convivialité, on passe plusieurs heures à préparer, on propose des produits locaux (lors des Manades notamment)… On fédère encore plus les gens en proposant des événements locaux ou inter-sections plutôt que de partir en voyage !"

Lorsque vous développez une action (activité, événement…), à quoi êtes-vous particulièrement attentif ?

"Pour un événement local, je fais attention à ce que les 0 à 99 ans aient leur part du gâteau.
Par exemple lors des Manades, ce qui a le mieux marché, c’est la machine à granita, car il faisait chaud et que le verre coute 5€ au bord de la mer. On peut aussi partir sur un repas thématique (et non faire venir un traiteur). Il faut revenir aux choses conviviales, manger moins cher, mais quelque chose de convivial.
Pour un événement national, je pourrais prendre l’exemple du Pic du Midi, où la particularité était ce côté inattendu. Mais ça peut être aussi le week-end ski, avec une double organisation (locale et nationale) et pour lequel en 2022, ce n’était plus la coupe de ski, mais un week-end à la neige avec au programme : un challenge des neiges, une sortie raquette et de la convivialité (avec par exemple l’apéro des régions). Créer du lien, favoriser les échanges, fédérer, découvrir des nouvelles choses, permettre de décompresser, se laisser aller... sont autant de critères que j'essaie d'apporter aux adassiens dans les événements que je mets en place".

Vos futurs projets, vos souhaits pour l’évolution de l’ADAS-INRAE ?

"Faire profiter un peu plus, développer l’accessibilité aux évènements locaux/ nationaux, ainsi qu’aux voyages et vacances car ça joue beaucoup dans le moral de tous. Mais c’est aussi mieux peaufiner ce qui a été mis en place et le faire évoluer".